Accueil Sport L’EST gagne à Monastir : En attendant mieux !

L’EST gagne à Monastir : En attendant mieux !

C’est vraiment une vraie providence que d’avoir un joueur comme Hamdou El Houni. C’est ce que doivent se dire tous les spécialistes, car le Libyen est actuellement dans la peau de sauveur de l’Espérance. Mais jusqu’à quand ?

Sur les trois saisons précédentes, l’USMonastirienne n’a jamais gagné en championnat devant l’Espérance Sportive de Tunis.

Encore une fois, on n’a pas dérogé à la règle, puisque les Monastiriens ne sont pas parvenus à damer le pion à l’Espérance chez eux dans le cadre de la deuxième journée du championnat, car ils se sont fait prendre (0-1).

Ce fut d’ailleurs leur deuxième défaite de ce début de championnat après leur revers contre le CSS (1-2) à la première journée.

Dans cette rencontre, «Sang et Or» et «Bleu et Blanc» étaient devant une certaine obligation de résultat et de rachat, car même l’Espérance avait frôlé la défaite (2-2), il y a huit jours, face à l’ASSoliman, à Radès.

Cette situation a beaucoup influé sur le rendement des vingt-deux joueurs. Du coup, la volonté de bien faire y était, mais ni la manière ni le rythme n’y étaient.

Certes, l’Espérance a dominé dans ce duel qui fut le sommet de la journée, mais ni la supériorité tactique ni le savoir-faire des joueurs n’étaient au rendez-vous non plus pour illustrer cette domination.

Et, contrairement aux précédentes sorties de l’Espérance, on n’a pas assisté au grand nombre habituel d’occasions perdues par les coéquipiers de Ghaïlane Chaâlali. C’est que l’Espérance a tenu les rênes du match en mettant en place un dispositif basé sur la fermeture des brèches au niveau du milieu de terrain avec des actions offensives, certes, soutenues, mais très souvent avortées avant d’atteindre la zone dangereuse de l’USM.

C’est, d’ailleurs, ce qui explique la rareté des occasions créées des deux côtés.

Quel apport des nouveaux venus?

En première mi-temps, il a fallu attendre le 43e pour voir la première occasion offensive espérantiste sanctionnée par un penalty suite à une main de Ali Amri dans les seize mètres. Seulement, le penalty accordé par l’arbitre Walid Jeridi n’a rien donné, car Mohamed Ali Ben Romdhane l’a bizarrement tiré dans les bras du keeper Béchir Ben Saïd.

On a même eu l’impression que les deux équipes voulaient surtout éviter un deuxième faux pas.

Sinon comment expliquer le fait que Farouk Ben Mustapha et Béchir Ben Saïd aient été rarement sollicités ?

La grosse et unique opportunité qui s’est offerte à l’USM a eu lieu à la 48e, quand Ali Amri se présenta seul face à Ben Mustapha, mais ce dernier l’a brillamment empêché de marquer.

Les deux camps se sont neutralisés en péchant par un jeu décousu et loin d’être conçu d’une manière stratégique réfléchie.

Chose qui a directement affecté la qualité des débats qui étaient loin des espérances accordées à un tel sommet.

Heureusement que parmi tous les joueurs ayant foulé la magnifique pelouse du stade de Monastir, il y avait l’illustre Hamdou El Houni.

C’est encore lui qui sauva l’Espérance grâce à son talent individuel. Et c’est donc lui qui va se charger de prendre de court la défense monastirienne avant de crucifier Béchir Ben Saïd à la 73e.

La «pépite» de l’Espérance est devenue la seule notre gaie de l’attaque. Et dire qu’il partageait la vedette avec les deux valeureux Anice Badri et Youssef Blaïli dans un passé non lointain.

Aujourd’hui, il va devoir assumer, à lui seul, la lourde mission de faire vibrer les supporters.

En effet, Marzouki, Khénissi, Ben Hammouda et Meziane sont tous des hirondelles qui ne font pas le printemps…

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